Les ateliers, au cours desquels les participants ont appris à mieux se connaître, étaient également variés. Par exemple, la danse (zumba), les chants de différents pays ou encore une introduction à l'alphabet Tigrinya. Un autre atelier a suscité un grand intérêt : "Malgré nos différences, nous vivons dans la société comme dans une famille". Serge Agbodjan-Prince, spécialiste de la communication interculturelle, a permis aux participants de constater, à travers des exercices en groupes de deux et des moments d'échange en plénière, que dans la vie de tous les jours, il n'y a guère de temps pour connaître pleinement une personne. Ainsi, on se construit en quelques secondesdes images et des interprétations sur les personnes, sans les analyser à fond et cela produit des stéréotypes. 

Lors de cette Fête des peuples, en revanche, il y a eu de nombreuses occasions et suffisamment de temps pour apprendre à connaître les gens en profondeur, notamment grâce à des présentations d'expériences de dialogue interreligieux, des représentations artistiques de Colombie, de Russie, d'Afrique, etc. et aussi des "expériences culinaires" lors d'un buffet international. 

Un participant, qui a vu l'invitation dans son église, a demandé en s'en allant si cet événement aurait lieu chaque semaine et a obtenu comme réponse : "l'année prochaine, c'est sûr!"