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Cécile et Claude-Emmanuel Dubey

Cécile, née en 1969, et Claude-Emmanuel, né en 1966, sont mariés depuis 1991. Ils ont eu la joie d'accueillir 4 enfants aujourd'hui adultes. Ils vivent dans le Chablais valaisan. Cécile est psychologue psychothérapeute indépendante pour adultes et couples.

Claude-Emmanuel est titulaire du brevet d'avocat et exerce la profession de conseiller scientifique au sein de la justice suisse.

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François Lamon

Je suis religieux dans la congrégation des chanoines du Grand-Saint-Bernard. Actuellement prieur de la petite communauté à l'hospice du Simplon en Valais, à 2000 m depuis 6 ans.

Prêtre depuis 1981, j'ai passé 28 ans en diverses paroisse et 6 ans comme aumônier dans un gymnase à Lausanne. 

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LES VOLONTAIRES

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Les "Volontaires de Dieu" (nom officiel) une branche du mouvement des Focolari, sont des hommes et des femmes de toutes les professions et  catégories sociales qui choisissent de suivre Dieu radicalement et librement – d’où le nom « volontaires » – en vivant dans le quotidien de leur vie la spiritualité évangélique de l’unité.

Dès les débuts du Mouvement, Chiara Lubich se sent poussée à courir à la rencontre de l’humanité. Rappelant les premiers temps, elle affirme : «  Je pense que notre expérience de l’époque où Jésus au milieu de nous multipliait les pains pour contribuer à résoudre les problèmes sociaux de Trente était une manifestation du dessein des volontaires, comme la première semence ».

Semence qui prend corps en 1956, quand sous la pression des événements tragiques en Hongrie,  le pape Pie XII prononce cet appel affligé : « Dieu, Dieu, Dieu… », pour faire résonner «  le nom de Dieu sur les places, dans les maisons,  dans les usines… ».

Chiara accueille ce cri et semble lui faire écho en affirmant : « Il faut d’authentiques disciples de Jésus dans le monde. Des disciples qui le suivent volontairement. Une armée de volontaires parce que l’amour est libre […]. Une société qui témoigne d’un seul nom : Dieu ».

La réponse est immédiate : employés, médecins, infirmiers, ouvriers, politiciens, enseignants, entrepreneurs, etc. veulent être ces « Volontaires de Dieu ». Un appel typiquement laïc parce qu’ils ressentent « la vocation particulière à imprégner les réalités humaines de l’esprit de Dieu ». Une telle vie fascine beaucoup de personnes qui s’engagent sur ce chemin de sainteté, au fur et à mesure que le Mouvement se diffuse sur les cinq continents.

A la fin des années soixante, voyant toutes les initiatives et les œuvres sociales nées de la vie et de l’action des volontaires, Chiara leur confie le mouvement « Humanité Nouvelle », expression du Mouvement des Focolari dans le domaine social.

En 1983, durant la grande manifestation « Vers une humanité nouvelle » au cours de laquelle le pape Jean-Paul II est intervenu, Chiara présente les Volontaires de Dieu et en dessine la vocation : «  une donation totale à Dieu sans consécration particulière. Immergés dans le monde, lieu privilégié de leur rayonnement, ils mettent en pratique l’Evangile, à l’exemple des premières communautés chrétiennes qu’ils désirent imiter en ce siècle, en étant un seul cœur et une seule âme, avec, par conséquent, la « communion des biens » spirituels et matériels. Dans notre monde (…), ils cherchent à porter le feu, la lumière et la force, la richesse du Ressuscité, en s’efforçant pour atteindre ce but  de Le faire resplendir en eux-mêmes en embrassant les croix de chaque jour et en s’engageant à engendrer  grâce à la plus profonde unité entre eux, Sa présence dans les maisons, les hôpitaux, les écoles, les parlements, les usines, partout ».

En 2006, à l’occasion du cinquantième anniversaire des Volontaires, devant 11.000 personnes présentes à BudapestChiara reprécise le sens de leur vocation en les appelant  à répondre aux défis d’aujourd’hui « parce que le monde a besoin d’hommes crédibles, constructeurs d’une humanité nouvelle dans les différents milieux de la société ». Et elle conclut ainsi : « Visez à accomplir le projet de Dieu sur l’humanité : la fraternité universelle ».

Actuellement, les volontaires, hommes et femmes, sont environ 20.000 et 4000 se préparent à le devenir. Ils sont  catholiques ou chrétiens appartenant à d’autres Églises et quelques-uns sont des fidèles d’autres religions.

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PRÊTRES ET SÉMINARISTES

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Depuis les années cinquante, des prêtres diocésains ont été attirés par l’esprit d’unité qui caractérise le Mouvement des Focolari, basé sur le commandement de l’amour réciproque. Ils y ont découvert une réponse de l’Esprit-Saint au « courant » de renouveau qui traversait l’Église et qui a trouvé écho dans le Concile Vatican II.

Leur participation au Mouvement ne les détourne pas de la vie de leur diocèse, mais la stimule, au milieu de leurs activités normales, à proposer et faire grandir l’esprit d’unité entre tous, à partir du presbyterium diocésain, en plein accord avec l’évêque et ouverts à un dialogue universel.

En Jésus crucifié et abandonné, un des points fondamentaux de la spiritualité de l’unité, ils trouvent la voie et la mesure pour vivre leur ministère comme simple service : en donnant la vie pour tous. Lui, Jésus, est le « prêtre » par excellence, celui qui engendre l’Eglise, la faisant «  maison et école de la communion », comme ferment de fraternité pour toute l’humanité.Le premier focolare de « prêtres et diacres focolarini » s’est ouvert à Rome en 1964. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 dans le monde, composés de prêtres diocésains et diacres permanents, qui s’engagent à vivre l’unité demandée par Jésus au Père (cf. Jn 17), dans un esprit de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Là où la situation le permet, ils font vie commune. Dans tous les cas, ils réalisent entre eux une intense fraternité dont ils témoignent dans leur ministère.

Une autre forme d’engagement est celle des « prêtres et diacres volontaires » qui se rencontrent régulièrement en « noyaux » et qui s’emploient à animer avec l’esprit de l’unité les différentes articulations de l’Eglises et les divers domaines de la pastorale : de l’évangélisation au témoignage de la charité, de la liturgie aux mondes de la famille et des jeunes.

En 1968 Chiara Lubich lance pour les séminaristes le Mouvement Gen’s (génération nouvelle sacerdotale) présent actuellement dans environ 400 séminaires des cinq continents. L’engagement de mettre Dieu à la première place sauve de nombreuses vocations et en suscite d’autres. L’amour réciproque fait découvrir dans une lumière nouvelle le célibat : vivre comme Jésus pour  faire de l’humanité une famille.Autour des prêtres et des Gen’s existe le Mouvement sacerdotal, qui réunit environ 20 000 prêtres et comprend aussi des ministres de différentes Églises chrétiennes qui veulent partager l’esprit et la vie du Mouvement. Il propose des rencontres, des moments de partage, de communion et de formation avec d’autres prêtres, diacres et séminaristes : ensemble, ils désirent irradier la lumière de l’amour évangélique dans chaque expression de la vie ecclésiale.

Des communautés cherchent à refléter le style de vie des premières communautés chrétiennes. Comme fruit de ce rayonnement, Chiara a fondé le Mouvement paroissial et le Mouvement diocésain.

Le Centre international de spiritualité pour prêtres, diacres permanents et séminaristes, dont le siège est dans la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie),  accueille pour six mois ou un an ceux qui, avec l’accord de leurs évêques, désirent faire l’expérience d’une « école de vie », où les heures de travail alternent avec les moments consacrés à l’approfondissement de la spiritualité de l’unité et de sa concrétisation au niveau personnel, ecclésial et social.

De semblables chemins de formation sont proposés par d’autres centres de spiritualité dans les cités-pilotes du Mouvement en Asie, en Afrique, en Amérique Latine ainsi qu’en Europe.

RELIGIEUX ET RELIGIEUSES

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« Jésus est le Verbe de Dieu incarné. L’Église est l’Évangile incarné. C’est pour cette raison qu’elle est épouse du Christ. Chaque famille, chaque ordre religieux est l’« incarnation », si l’on peut dire, d’une expression de Jésus, d’une de ses attitudes, d’un fait de sa vie, d’une de ses souffrances ou d’une de ses paroles. […] L’Église est un Christ en majesté déployé à travers les siècles. L’amour a pris dans l’Église diverses formes : les familles et les Ordres religieux. […] Nous devons seulement faire circuler l’Amour entre les divers Ordres religieux. Ils doivent se comprendre et s’aimer comme s’aiment [entre elles] les personnes de la Trinité. » Chiara Lubich : Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité 2003, pp. 164-166

Rendre visibles  une Église et une humanité ravivées par la fraternité et par la communion entre tous les charismes, favoriser l’unité dans sa propre famille religieuse ou communauté, redécouvrir son propre fondateur, vivre avec un engagement renouvelé ses propres Règles et Constitutions,  rendre actuel son propre charisme pour l’Église et l’humanité d’aujourd’hui : voici quelques-uns des effets spirituels et des objectifs des membres des différents Instituts de vie consacrée, Sociétés de vie apostolique et Communautés Nouvelles qui adhèrent au Mouvement des Focolari.

Les premiers à montrer de l’intérêt pour la nouvelle spiritualité naissante furent les capucins de Trente. Sous leurs yeux, à deux pas de leur église et de leur couvent, au n°2, place des Capucins, prenait forme cette vie en communauté de vierges qui a rapidement pris le nom de focolare.

En 1947, grâce à un voyage de Chiara Lubich à Assise et à Rome, d’autres religieux entrèrent en contact avec l’idéal de l’unité et commencèrent à se rencontrer entre eux afin de  partager les expériences évangéliques que cet idéal  suscitait.

L’année 1967 marqua une étape importante. Pendant l’été, 25 religieux de toute l’Europe passèrent 15 jours ensemble près de Trente pour approfondir la connaissance du charisme de l’unité.  La naissance de la branche des religieux à l’intérieur du Mouvement des Focolari remonte à ce moment-là,  avec des caractéristiques expliquées par Chiara : Leur unité ne devrait être rien d’organisé… Les religieux sont unis par la spiritualité.

Il en alla de même pour les religieuses. L’audience du 14 avril 1971 avec Paul VI fut une étape historique pour elles : 400 religieuses de 20 pays et de 80 congrégations étaient représentées. A cette occasion, le Pape indiqua un chemin à suivre: « Approfondissez  la connaissance et l’unité avec vos fondateurs respectifs, dans un climat de charité fraternelle, propre au Mouvement des Focolari ».

Autour des religieux et des religieuses sont nés les Gen-re, hommes et femmes, (génération nouvelle des religieux), qui réunissent des religieux et des consacrés en formation initiale, c’est à dire des jeunes qui veulent vivre la spiritualité de l’unité en se préparant à la vie consacrée dans leurs  ordres respectifs.

Dans les statuts généraux de l’œuvre de Marie, approuvés en 1990 par Jean-Paul II, à travers le conseil Pontifical pour les laïcs, il a été reconnu que les membres des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique peuvent être membres à plein titre du Mouvement. Le lien est « essentiellement un engagement de nature spirituelle », lit-on à l’article 5 de leur Règlement, et il ne peut faire abstraction du consentement de leurs supérieurs.

Pour offrir aux membres des divers Instituts de vie consacrée, Sociétés de vie apostolique et les Communautés Nouvelles, la possibilité d’approfondir et de mettre en pratique la spiritualité de l’unité, des centres internationaux de spiritualité de l’unité ont été créés dans les cités-pilotes de témoignage du Mouvement des Focolari, où les religieux et les consacrés présents témoignent leur charisme dans la réciprocité des relations.

Le 25 Octobre 2004, l’institut « Claretianum » de l’Université pontificale du Latran a conféré à Chiara Lubich le doctorat honoris causa en théologie de la Vie Consacrée.

La revue « Unité et Charismes », traduite en huit langues, contribue à la diffusion de sa pensée et à la communion entre les charismes.

LES FOCOLARINI : UNE VIE POUR L'UNITÉ

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Les focolarini ont donné leur nom au Mouvement des Focolari. Ils vivent en petites communautés de laïcs, les focolares, qui sont le cœur de toutes les réalités dont est constitué le Mouvement. Ils s’engagent à maintenir le « feu » allumé, d’où vient le mot focolare.

Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent et mettent en commun tout ce qu’ils possèdent. Ils ont été attirés par Dieu et lui ont donné toute leur vie, fermement convaincus de son amour. Ils ont quitté père, mère, famille, patrie, pour contribuer à réaliser la prière de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17,21).

On peut les trouver aussi bien aux Nations Unies qu’auprès des malades et des pauvres dans les banlieues des grandes métropoles, en usine, dans les gratte-ciel ou dans les favelas, dans les villages ou dans les capitales. Ils veulent rendre Jésus présent, selon ces paroles de l’Écriture : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18:20). Cette expérience d’unité avec Dieu est la force qui les pousse à jeter des ponts de paix, à allumer des lumières d’espérance dans l’obscurité, à répondre à la violence par l’amour. Toute fracture, toute division les attire comme un aimant, parce que c’est là que l’unité est urgente et nécessaire et c’est là qu’il leur faut se dépenser pour elle.

Au niveau mondial, les focolarini et les focolarines, de différentes nationalités, races et religions, sont au nombre de 7 160, répartis dans 742 focolares dans 83 pays.

C’est à eux que pourrait faire penser ce texte de Chiara Lubich : « Voici l’attrait de notre époque : s’élever jusqu’à la plus haute contemplation en restant au milieu du monde […]. Mieux : se perdre dans la foule pour qu’elle s’imprègne de Dieu […]. Associés aux projets de Dieu sur l’humanité, tracer dans la foule des chemins de lumière et partager avec chacun la honte, la faim, les coups, les joies brèves » (Chiara Lubich, Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité 2003, p. 231).

Certains focolarini sont ordonnés prêtres au service du Mouvement.

Ce feu a embrasé aussi des personnes mariées qui, tout en restant fidèles à leur état de vie, sont membres à part entière du focolare, par leur choix radical de vivre l’Évangile. Le premier des focolarini mariés a été Igino Giordani. Quand les deux époux partagent cette même vie, ils forment une famille focolare : ce sont des couples prêts à se déplacer, en fonction de leur situation familiale, n’importe où dans le monde, là où leur présence peut apporter une contribution fondamentale à l’unité.

La vie des focolarini est une vie exigeante, non exempte de difficultés ou d’échecs, qui sont pour eux la matière première pour dire à Dieu que, dans cet engagement pour l’unité, Il est tout et ils ne sont rien, mais qu’avec Lui tout est possible.

Tout a commencé avec Chiara Lubich, la fondatrice du Mouvement des Focolari, qui définit le focolare comme « …l’image de la famille de Nazareth, une vie commune entre des personnes vierges et mariées, présentes au cœur du monde, toutes données à Dieu, quoique de manière différente ».