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Religieux et religieuses

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« Jésus est le Verbe de Dieu incarné. L’Église est l’Évangile incarné. C’est pour cette raison qu’elle est épouse du Christ. Chaque famille, chaque ordre religieux est l’« incarnation », si l’on peut dire, d’une expression de Jésus, d’une de ses attitudes, d’un fait de sa vie, d’une de ses souffrances ou d’une de ses paroles. […] L’Église est un Christ en majesté déployé à travers les siècles. L’amour a pris dans l’Église diverses formes : les familles et les Ordres religieux. […] Nous devons seulement faire circuler l’Amour entre les divers Ordres religieux. Ils doivent se comprendre et s’aimer comme s’aiment [entre elles] les personnes de la Trinité. » Chiara Lubich : Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité 2003, pp. 164-166

Rendre visibles  une Église et une humanité ravivées par la fraternité et par la communion entre tous les charismes, favoriser l’unité dans sa propre famille religieuse ou communauté, redécouvrir son propre fondateur, vivre avec un engagement renouvelé ses propres Règles et Constitutions,  rendre actuel son propre charisme pour l’Église et l’humanité d’aujourd’hui : voici quelques-uns des effets spirituels et des objectifs des membres des différents Instituts de vie consacrée, Sociétés de vie apostolique et Communautés Nouvelles qui adhèrent au Mouvement des Focolari.

Les premiers à montrer de l’intérêt pour la nouvelle spiritualité naissante furent les capucins de Trente. Sous leurs yeux, à deux pas de leur église et de leur couvent, au n°2, place des Capucins, prenait forme cette vie en communauté de vierges qui a rapidement pris le nom de focolare.

En 1947, grâce à un voyage de Chiara Lubich à Assise et à Rome, d’autres religieux entrèrent en contact avec l’idéal de l’unité et commencèrent à se rencontrer entre eux afin de  partager les expériences évangéliques que cet idéal  suscitait.

L’année 1967 marqua une étape importante. Pendant l’été, 25 religieux de toute l’Europe passèrent 15 jours ensemble près de Trente pour approfondir la connaissance du charisme de l’unité.  La naissance de la branche des religieux à l’intérieur du Mouvement des Focolari remonte à ce moment-là,  avec des caractéristiques expliquées par Chiara : Leur unité ne devrait être rien d’organisé… Les religieux sont unis par la spiritualité.

Il en alla de même pour les religieuses. L’audience du 14 avril 1971 avec Paul VI fut une étape historique pour elles : 400 religieuses de 20 pays et de 80 congrégations étaient représentées. A cette occasion, le Pape indiqua un chemin à suivre: « Approfondissez  la connaissance et l’unité avec vos fondateurs respectifs, dans un climat de charité fraternelle, propre au Mouvement des Focolari ».

Autour des religieux et des religieuses sont nés les Gen-re, hommes et femmes, (génération nouvelle des religieux), qui réunissent des religieux et des consacrés en formation initiale, c’est à dire des jeunes qui veulent vivre la spiritualité de l’unité en se préparant à la vie consacrée dans leurs  ordres respectifs.

Dans les statuts généraux de l’œuvre de Marie, approuvés en 1990 par Jean-Paul II, à travers le conseil Pontifical pour les laïcs, il a été reconnu que les membres des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique peuvent être membres à plein titre du Mouvement. Le lien est « essentiellement un engagement de nature spirituelle », lit-on à l’article 5 de leur Règlement, et il ne peut faire abstraction du consentement de leurs supérieurs.

Pour offrir aux membres des divers Instituts de vie consacrée, Sociétés de vie apostolique et les Communautés Nouvelles, la possibilité d’approfondir et de mettre en pratique la spiritualité de l’unité, des centres internationaux de spiritualité de l’unité ont été créés dans les cités-pilotes de témoignage du Mouvement des Focolari, où les religieux et les consacrés présents témoignent leur charisme dans la réciprocité des relations.

Le 25 Octobre 2004, l’institut « Claretianum » de l’Université pontificale du Latran a conféré à Chiara Lubich le doctorat honoris causa en théologie de la Vie Consacrée.

La revue « Unité et Charismes », traduite en huit langues, contribue à la diffusion de sa pensée et à la communion entre les charismes.

Prêtres et séminaristes

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Depuis les années cinquante, des prêtres diocésains ont été attirés par l’esprit d’unité qui caractérise le Mouvement des Focolari, basé sur le commandement de l’amour réciproque. Ils y ont découvert une réponse de l’Esprit-Saint au « courant » de renouveau qui traversait l’Église et qui a trouvé écho dans le Concile Vatican II.

Leur participation au Mouvement ne les détourne pas de la vie de leur diocèse, mais la stimule, au milieu de leurs activités normales, à proposer et faire grandir l’esprit d’unité entre tous, à partir du presbyterium diocésain, en plein accord avec l’évêque et ouverts à un dialogue universel.

En Jésus crucifié et abandonné, un des points fondamentaux de la spiritualité de l’unité, ils trouvent la voie et la mesure pour vivre leur ministère comme simple service : en donnant la vie pour tous. Lui, Jésus, est le « prêtre » par excellence, celui qui engendre l’Eglise, la faisant «  maison et école de la communion », comme ferment de fraternité pour toute l’humanité.

Le premier focolare de « prêtres et diacres focolarini » s’est ouvert à Rome en 1964. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 dans le monde, composés de prêtres diocésains et diacres permanents, qui s’engagent à vivre l’unité demandée par Jésus au Père (cf. Jn 17), dans un esprit de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Là où la situation le permet, ils font vie commune. Dans tous les cas, ils réalisent entre eux une intense fraternité dont ils témoignent dans leur ministère.

Une autre forme d’engagement est celle des « prêtres et diacres volontaires » qui se rencontrent régulièrement en « noyaux » et qui s’emploient à animer avec l’esprit de l’unité les différentes articulations de l’Eglises et les divers domaines de la pastorale : de l’évangélisation au témoignage de la charité, de la liturgie aux mondes de la famille et des jeunes.

En 1968 Chiara Lubich lance pour les séminaristes le Mouvement Gen’s (génération nouvelle sacerdotale) présent actuellement dans environ 400 séminaires des cinq continents. L’engagement de mettre Dieu à la première place sauve de nombreuses vocations et en suscite d’autres. L’amour réciproque fait découvrir dans une lumière nouvelle le célibat : vivre comme Jésus pour  faire de l’humanité une famille.

Autour des prêtres et des Gen’s existe le Mouvement sacerdotal, qui réunit environ 20 000 prêtres et comprend aussi des ministres de différentes Églises chrétiennes qui veulent partager l’esprit et la vie du Mouvement. Il propose des rencontres, des moments de partage, de communion et de formation avec d’autres prêtres, diacres et séminaristes : ensemble, ils désirent irradier la lumière de l’amour évangélique dans chaque expression de la vie ecclésiale.

Des communautés cherchent à refléter le style de vie des premières communautés chrétiennes. Comme fruit de ce rayonnement, Chiara a fondé le Mouvement paroissial et le Mouvement diocésain.

Le Centre international de spiritualité pour prêtres, diacres permanents et séminaristes, dont le siège est dans la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie),  accueille pour six mois ou un an ceux qui, avec l’accord de leurs évêques, désirent faire l’expérience d’une « école de vie », où les heures de travail alternent avec les moments consacrés à l’approfondissement de la spiritualité de l’unité et de sa concrétisation au niveau personnel, ecclésial et social.

De semblables chemins de formation sont proposés par d’autres centres de spiritualité dans les cités-pilotes du Mouvement en Asie, en Afrique, en Amérique Latine ainsi qu’en Europe.

Dons

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Un grand merci d'avance pour chaque don, que ce soit pour nos projets sociaux, pour les urgences dans le monde ou même pour nous soutenir dans nos différentes tâches en Suisse.

Dons pour les urgences, les catastrophes naturelles et les projets internationaux :
Fokolar-Bewegung
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8052 Zürich
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Dons destinés à soutenir le Mouvement des Focolari :
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Heidengasse 1
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Le Mouvement des Focolari est reconnu comme une organisation d'utilité publique. Les dons, pour lesquels une attestation sera envoyée en janvier pour l'année précédente, sont déductibles dans la déclaration d'impôts.

Merci pour votre soutien !

Les volontaires

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Les "Volontaires de Dieu" (nom officiel) une branche du mouvement des Focolari, sont des hommes et des femmes de toutes les professions et  catégories sociales qui choisissent de suivre Dieu radicalement et librement – d’où le nom « volontaires » – en vivant dans le quotidien de leur vie la spiritualité évangélique de l’unité.

Dès les débuts du Mouvement, Chiara Lubich se sent poussée à courir à la rencontre de l’humanité. Rappelant les premiers temps, elle affirme : «  Je pense que notre expérience de l’époque où Jésus au milieu de nous multipliait les pains pour contribuer à résoudre les problèmes sociaux de Trente était une manifestation du dessein des volontaires, comme la première semence ».

Semence qui prend corps en 1956, quand sous la pression des événements tragiques en Hongrie,  le pape Pie XII prononce cet appel affligé : « Dieu, Dieu, Dieu… », pour faire résonner «  le nom de Dieu sur les places, dans les maisons,  dans les usines… ».

Chiara accueille ce cri et semble lui faire écho en affirmant : « Il faut d’authentiques disciples de Jésus dans le monde. Des disciples qui le suivent volontairement. Une armée de volontaires parce que l’amour est libre […]. Une société qui témoigne d’un seul nom : Dieu ».

La réponse est immédiate : employés, médecins, infirmiers, ouvriers, politiciens, enseignants, entrepreneurs, etc. veulent être ces « Volontaires de Dieu ». Un appel typiquement laïc parce qu’ils ressentent « la vocation particulière à imprégner les réalités humaines de l’esprit de Dieu ». Une telle vie fascine beaucoup de personnes qui s’engagent sur ce chemin de sainteté, au fur et à mesure que le Mouvement se diffuse sur les cinq continents.

A la fin des années soixante, voyant toutes les initiatives et les œuvres sociales nées de la vie et de l’action des volontaires, Chiara leur confie le mouvement « Humanité Nouvelle », expression du Mouvement des Focolari dans le domaine social.

En 1983, durant la grande manifestation « Vers une humanité nouvelle » au cours de laquelle le pape Jean-Paul II est intervenu, Chiara présente les Volontaires de Dieu et en dessine la vocation : «  une donation totale à Dieu sans consécration particulière. Immergés dans le monde, lieu privilégié de leur rayonnement, ils mettent en pratique l’Evangile, à l’exemple des premières communautés chrétiennes qu’ils désirent imiter en ce siècle, en étant un seul cœur et une seule âme, avec, par conséquent, la « communion des biens » spirituels et matériels. Dans notre monde (…), ils cherchent à porter le feu, la lumière et la force, la richesse du Ressuscité, en s’efforçant pour atteindre ce but  de Le faire resplendir en eux-mêmes en embrassant les croix de chaque jour et en s’engageant à engendrer  grâce à la plus profonde unité entre eux, Sa présence dans les maisons, les hôpitaux, les écoles, les parlements, les usines, partout ».

En 2006, à l’occasion du cinquantième anniversaire des Volontaires, devant 11.000 personnes présentes à BudapestChiara reprécise le sens de leur vocation en les appelant  à répondre aux défis d’aujourd’hui « parce que le monde a besoin d’hommes crédibles, constructeurs d’une humanité nouvelle dans les différents milieux de la société ». Et elle conclut ainsi : « Visez à accomplir le projet de Dieu sur l’humanité : la fraternité universelle ».

Actuellement, les volontaires, hommes et femmes, sont environ 20.000 et 4000 se préparent à le devenir. Ils sont  catholiques ou chrétiens appartenant à d’autres Églises et quelques-uns sont des fidèles d’autres religions.

Les focolarini : une vie pour l'unité

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Les focolarini ont donné leur nom au Mouvement des Focolari. Ils vivent en petites communautés de laïcs, les focolares, qui sont le cœur de toutes les réalités dont est constitué le Mouvement. Ils s’engagent à maintenir le « feu » allumé, d’où vient le mot focolare.

Ce sont des hommes et des femmes qui travaillent et mettent en commun tout ce qu’ils possèdent. Ils ont été attirés par Dieu et lui ont donné toute leur vie, fermement convaincus de son amour. Ils ont quitté père, mère, famille, patrie, pour contribuer à réaliser la prière de Jésus : « Que tous soient un » (Jn 17,21).

On peut les trouver aussi bien aux Nations Unies qu’auprès des malades et des pauvres dans les banlieues des grandes métropoles, en usine, dans les gratte-ciel ou dans les favelas, dans les villages ou dans les capitales. Ils veulent rendre Jésus présent, selon ces paroles de l’Écriture : « Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18:20). Cette expérience d’unité avec Dieu est la force qui les pousse à jeter des ponts de paix, à allumer des lumières d’espérance dans l’obscurité, à répondre à la violence par l’amour. Toute fracture, toute division les attire comme un aimant, parce que c’est là que l’unité est urgente et nécessaire et c’est là qu’il leur faut se dépenser pour elle.

Au niveau mondial, les focolarini et les focolarines, de différentes nationalités, races et religions, sont au nombre de 7 160, répartis dans 742 focolares dans 83 pays.

C’est à eux que pourrait faire penser ce texte de Chiara Lubich : « Voici l’attrait de notre époque : s’élever jusqu’à la plus haute contemplation en restant au milieu du monde […]. Mieux : se perdre dans la foule pour qu’elle s’imprègne de Dieu […]. Associés aux projets de Dieu sur l’humanité, tracer dans la foule des chemins de lumière et partager avec chacun la honte, la faim, les coups, les joies brèves » (Chiara Lubich, Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité 2003, p. 231).

Certains focolarini sont ordonnés prêtres au service du Mouvement.

Ce feu a embrasé aussi des personnes mariées qui, tout en restant fidèles à leur état de vie, sont membres à part entière du focolare, par leur choix radical de vivre l’Évangile. Le premier des focolarini mariés a été Igino Giordani. Quand les deux époux partagent cette même vie, ils forment une famille focolare : ce sont des couples prêts à se déplacer, en fonction de leur situation familiale, n’importe où dans le monde, là où leur présence peut apporter une contribution fondamentale à l’unité.

La vie des focolarini est une vie exigeante, non exempte de difficultés ou d’échecs, qui sont pour eux la matière première pour dire à Dieu que, dans cet engagement pour l’unité, Il est tout et ils ne sont rien, mais qu’avec Lui tout est possible.

Tout a commencé avec Chiara Lubich, la fondatrice du Mouvement des Focolari, qui définit le focolare comme « …l’image de la famille de Nazareth, une vie commune entre des personnes vierges et mariées, présentes au cœur du monde, toutes données à Dieu, quoique de manière différente ».

Le Mouvement Gen

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Chiara Lubich con le gen, 1968

« Jeunes du monde entier, unissez-vous ! »

C’est l’appel que Chiara Lubich adresse en 1967 aux jeunes et aux enfants qui font partie du Mouvement des Focolari. Elle leur propose de « rassembler le plus grand nombre possible de jeunes du monde et de lancer une grande révolution au cri de “unissons-nous” ». « Une révolution d’amour » explicitera-t-elle, qui a pour but la réalisation du testament de Jésus : « Que tous soient un ». De l’adhésion de milliers de jeunes du monde entier à ce programme est né le mouvement Gen : « génération nouvelle » du Mouvement des Focolari.

En 1968, un geste symbolique en dessine la physionomie : la remise aux Gen d’un drapeau – pour symboliser le passage de flambeau de la première à la seconde génération – sur lequel étaient inscrites ces deux phrases : « Que tous soient un » (Jn 17,21) et « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46). La première définit le programme, la deuxième le secret pour le réaliser.

A l’intérieur du mouvement Gen vont ensuite se dessiner progressivement les distinctions suivant les âges.

 

Gen 2

Ils sont répandus dans le monde entier et appartiennent aux cultures, milieux sociaux et religions les plus divers, ou sont parfois sans convictions religieuses. Ils représentent la seconde génération du Mouvement des Focolari duquel ils partagent entièrement le charisme.

Ils ont découvert que vivre l’Evangile implique une véritable  révolution dans leur vie, une révolution capable de changer le monde : ils s’engagent à le vivre avec détermination. Ils savent que la force et la persévérance leur viennent de la présence de Jésus, qu’il a lui-même promise : « Car là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).

Ils se rassemblent donc périodiquement en petits groupes appelés « unités Gen 2 », où ils cherchent à maintenir toujours vivante cette présence de Jésus au milieu d’eux. Ils s’y partagent aussi leurs expériences de la vie de la Parole, se soutenant et s’encourageant réciproquement.

Les Gen 2 sont les principaux animateurs du mouvement Jeunes pour un monde uni (JPMU), à travers lequel ils ont une incidence dans la société en travaillant à établir la fraternité universelle.

 

Gen 3

Les filles et les garçons de 9 à 17 ans sont la troisième génération du Mouvement des Focolari. Leur existence spécifique à l’intérieur du mouvement Gen remonte à 1970, quand Chiara, notant leur personnalité différente de celle des plus grands, propose de leur consacrer une formation distincte. Un grand nombre d’ados vivent ainsi l’idéal de l’unité avec de façon radicale : les Gen 3 ne se laissent pas décourager par les difficultés ou les aspects négatifs du monde, ils vivent pour porter l’unité dans tous les milieux où ils vivent : en famille, à l’école, avec leurs amis…

Le programme des Gen 3 est contenu dans ces propos de Chiara :

« Les Gen 3 visent très haut […] ils se sont aperçu que ceux qui ont le plus marqué le monde, l’histoire, ce sont les saints : ils ont entraîné les foules et attiré de nombreuses personnes à Dieu, ils ont changé le monde du point de vue social […]. Ils veulent être – ne vous en étonnez pas – une génération de saints ».

Autour des Gen 3 se rassemblent un grand nombre de garçons et de filles qui, désireux de partager le même style de vie, constituent, sur un plus large rayon, le mouvement Juniors pour un monde uni. Ils parcourent ensemble divers che

mins qu’ils appellent « sentiers » et qui se traduisent en initiatives locales et internationales pour construire le monde uni.

 

Gen 4 – Gen 5

Comme dans les familles, une place privilégiée est réservée aux petits : ce sont les Gen 4, de 4 à 8 ans, et les Gen 5, jusqu’à 4 ans.

Particulièrement sensibles à l’amour, ils apprennent à le vivre concrètement grâce à l’exemple de ceux qui vivent la spiritualité de l’unité : ils découvrent que cet amour, quand il est réciproque établit la présence de Jésus, qu’ils apprennent à connaître et avec qui ils créent un rapport simple et direct. Par leurs rencontres internationales, ils sont en contact avec des enfants et des adultes de diverses religions et cultures, et font depuis leur plus tendre enfance l’expérience d’être tous les enfants d’un unique Père, s’ouvrant ainsi naturellement à la mondialité.

Chaque matin ils lancent « le dé de l’amour » (que leur a proposé Chiara) dont les faces représentent chacune un point de l’art d’aimer – aimer chacun, aimer en premier, « se faire un » avec l’autre, voir Jésus dans l’autre, aimer ses ennemis et s’aimer réciproquement – la phrase qui sort est celle qu’ils essayeront de vivre durant la journée. Ils partageront ensuite les expériences vécues et la joie découverte en aimant le prochain.

Il font connaître ce « dé de l’amour » à leurs camarades d’école, à leurs amis, à leurs parents : ce sont désormais des classes et des écoles entières, des groupes paroissiaux et des projets éducatifs qui se servent de ce dé.

En particulier,

l’amour les pousse à vivre la culture du don de bien des façons : donner un sourire, donner la main, tenir compagnie, donner une part de goûter, consoler, donner de la  joie, donner une aide aux pauvres, pardonner… Ils découvrent ainsi que « Quand on aime on est heureux et si on aime toujours, on est toujours heureux ! ».

Dieu est Amour

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Voilà la découverte : Dieu est Amour, Dieu est Père !

Notre cœur s'ouvre et s'élève. Nous nous unissons à Celui qui nous aime, qui pense à tout, qui compte jusqu'aux cheveux de notre tête.

Les circonstances joyeuses et douloureuses acquièrent une nouvelle signification : tout est prévu et voulu par l'amour de Dieu.

Rien ne peut plus nous faire peur.

Une espérance, une force, une certitude jamais éprouvées nous envahissent lorsque nous sentons l'Amour de celui qui, avec sa providence, suit l'Histoire et l'histoire personnelle de chacun.

C'est un don de Dieu qui nous pousse à répéter : « Nous avons cru à l'amour ».

(d'après Chiara Lubich)

La volonté de Dieu

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Comment répondre par l'amour à l'Amour de Dieu ?

Cette réponse s'est imposée à nous : « Il ne suffit pas de me dire : "Seigneur, Seigneur !" pour entrer dans le Royaume des cieux ; il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux » (Mt 7,21).

Donc, faire la volonté de Dieu : voilà comment aimer Dieu. Cela ne veut pas dire « se résigner », comme on l'entend souvent, mais c'est la plus grande aventure divine qui puisse arriver à quelqu'un : celle de suivre non sa propre volonté, non ses projets personnels limités, mais Dieu.

Réaliser le dessein que Dieu a sur chacun de ses enfants : un dessein divin, impensable, d'une richesse inouïe.

La volonté de Dieu est « la perle précieuse ». Elle est la découverte d'un chemin de sainteté accessible à tous : tout le monde peut la vivre, n'importe où, quelle que soit sa situation ou sa vocation. Elle est le billet d'accès à la sainteté pour les foules.

(d'après Chiara Lubich)

 

L'art d'aimer

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L'amour que Dieu a mis en nos coeurs ne fait pas de distinctions, c'est un amour qui s'adresse à tout le monde.

Ne faites pas de discrimination entre celui qui est sympathique et celui qui est antipathique, celui qui est instruit et celui qui ne l'est pas, l'ami ou l'ennemi... Il s'agit d'aimer tout le monde.

Quelle est la mesure de cet amour ?

Aimer le prochain comme soi-même.

Mettre le prochain sur le même plan que soi.

Il faut prendre cela à la lettre.

L'amour chrétien n'est pas celui du monde, où l'on aime souvent parce qu'on est aimé...

L'amour chrétien aime en premier, il n'attend pas d'être aimé.

Comme Jésus, mort sur la croix pour nous : il nous a donné la vie, en premier.

Voilà l'art d'aimer : Aimer tout le monde.

Aimer comme soi-même.

Aimer en premier.

Il y a une façon caractéristique et simple de mettre cet amour en pratique : « se faire un » avec le prochain.

Souffrir avec celui qui souffre, se réjouir avec celui qui est dans la joie, porter les fardeaux des autres.

Devenir l'autre, d'une certaine manière : comme Jésus, Dieu, qui s'est fait homme, par amour.

Se faire un avec tous, en tout, excepté le péché.

Vivre l'autre, vivre les autres.

Voilà un grand idéal.

(d'après Chiara Lubich)

 

 

L'amour réciproque

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Il est un commandement que Jésus dit « sien » et « nouveau » :

« Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n'a d'amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu'il aime » (Jn 15,12-13). Celui qui se met à vivre cela de façon radicale perçoit un changement dans sa vie intérieure : elle se trouve enrichie d'une force nouvelle, d'ardeur et de courage.

La mise en pratique de ce commandement entraîne une conversion authentique.

Elle a aussi un effet sur le monde alentour : elle porte témoignage du Christ.

« A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l'amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35).

L'amour entre les chrétiens est un reflet de la vie de Dieu-Amour dans les relations entre les hommes.

(d'après Chiara Lubich)